Bali, les aventures de Serge et Georgie.

Toujours en vadrouilles, à peine de retour de Weifang en chine, nos deux roses des vents sont parties a Bali (Indonésie) et nous rapportent des images et un récit passionné, c'est sur Eolemag, et nulle part ailleurs ;-) en plus ils auront bientôt un ordinateur .a.p.

"L'œil d'Éole" aux festivals de Bali et Java

par Serge allègre et Georgie Lamarque ; photos Georgie Lamarque association" l'œil d'éole."

Ayant rencontré en chine une délégation indonésienne avec laquelle nous avons sympathisé, nous avons été invités aux festivals de Padang-Galak, sur l'île de Bali, et de PANGANDARAN, sur celle  de Java. Notre hôte était l'association "Le Gong", de Jakarta. Ces deux festivals sont fondamentalement différents. 
A Bali la tradition du cerf-volant est immémoriale, et très empreinte de mysticisme. Chaque ville ou village désirant participer à la rencontre construit pendant l'année un immense cerf-volant. S'il préfère la tradition il a le choix entre 3 formes : le BE-BEAN (comme un poisson) , le JANGGAN ( comme un dragon) ou le PECUKAN (CV a deux coins). Si un village opte pour la création, il n'aura aucune contrainte et pourra donner libre cours à l'imagination du groupe.

750 villages participaient cette année, début juillet 2001.

Tout d'abord on entend de loin dans les avenues des coups de klaxon, de la musique. Des motos ouvrent la route à des camions surchargés d'hommes et d'enfants en sarong (longue bande de tissu drapée en jupe) qui maintiennent leurs grands cerf-volants posés sur le toit. Ils se regroupent sur le parking proche du terrain de vol ou ils se rendent  en défilant en défilant sur la plage de sable noir volcanique.

Et c'est déjà un premier spectacle fantastique de voir cette succession de formes et de couleurs sur un fond d'océan indien, au milieu d'une multitude l'hommes joyeux, portant haut leurs oeuvres, accompagnés de musiciens, chaque village ayant son propre orchestre. Le défilé est essentiellement masculin, car comme dans de nombreux pays, les femmes n'ont pas accès au cerf-volant, puisque c'est un moyen de communiquer avec les dieux, lien dont seul l'homme est digne)

Puis ils se regroupent sur le terrain de mise en vol. Les cerf-volants sont posés sur des structures spécialement construites à cet effet, qui les transforment en abris contre le soleil en attendant leurs tours. Bien à l'ombre, les hommes déjeunent, chantent pendant que leur sorcier   disperse sur eux une potion magique destinée à leur faire gagner la compétition. 

Dans un coin du terrain sont plantés de hauts bambous très lisses ornés de girouettes, d'éoliennes, d'offrandes aux dieux pour attirer le vent. Le moment de l'envol est somptueux. On imagine mal que des structures en apparence si lourdes (constitués de gros tissus de coton ou de soie, et de gros bambous) puissent voler. Certains sont cousus, d'autres simplement assemblés par des épingles ! 

Mais nombreux à tous les postes, les balinais réussissent tous les décollages, même sans vent le premier jour ! Et, une fois en l'air, les cerf-volants occupent majestueusement le ciel. On en prend plein les yeux. Un public innombrable vient de loin assister au spectacle, et quantité de petits marchands ambulants sillonnent le terrain , apportant glaces, fruits, cacahuète , brochettes et eau. on regrette quand même qu'en fin de journée le sol soit abandonné jonché de détritus, c'est la seule fausse note) 
Cherchez l'intrus ;-) un sapin de noël a Bali, une spécialité de serge et georgie

Le soleil est de plomb, on se sent fondre, mais on reste, pour ne rien manquer: le premier jour, nos cerf-volants sont restés au sol ! Ensuite c'est avec une grande fierté que nous nous sommes mêlé à une telle fête du ciel. Cela nous a également permis de discuter longuement avec des cerf-volistes et un public intéressé par des techniques différentes des leurs. Après le festival, les cerf-volants sont exposés dans leur ville ou leur village et prêtés aux enfants (les garçons bien sur) qui s'amusent avec ces monstres sacrés désormais caducs: la construction commence déjà pour la prochaine édition. 

Sur l'île de Java la tradition  est différente. C'est un petit cerf-volant de combat  qui est utilisé. On en voit partout dans les campagnes et dans les villes, dans les mains des enfants comme dans celles des adultes, et dans les arbres et les fils électriques. De petits groupes se forment dans les terrains vague, des lieux en retrait, se cachant de la police pour lancer les combat, de l'argent est en jeu bien sur.
Le festival de PANGANDARAN est essentiellement consacré aux créations, et on y voit des structures originales, comme ces "marionnettes balinaises" deux cerf-volants complètement asymétriques ... et qui volent bien sûr !!Pour conclure , l'accueil des indonésiens a été partout extrêmement chaleureux et amical, et nous gardons de notre séjour la-bas un souvenir ébloui.

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