Le cerf-volant bleu un film chinois de
Le héros, de l'histoire : Tietou n'est pas encore né que la mort de Staline vient déjà perturber sa vie en retardant le mariage de ses parents. Le Cerf-volant Bleu est vu à travers les yeux d'un enfant
qui assiste aux bouleversements politiques de la Chine. Le récit est
fait à la première personne, Tietou évoque son existence
entre sa mère et son père qui lui fabriquer des cerfs-volants
bleus... Mais l'instant de bonheur est court et, très vite, l'histoire
terrible rattrape le garçon. Dénoncé par son frère,
le père, Shaolong, sera déporté au goulag chinois. Le
petit garçon, témoin, assiste à ces vagues de terreur
qui frappent le peuple chinois. En 1966, la Révolution culturelle règne
et les Gardes rouges quadrillent Pékin. Cette fois c'est la mère
du héros qui sera arrêtée. Le film, est basé en grande partie sur la mémoire, et sur les choses que le père de Tien et les gens de sa génération ont raconté au réalisateur. Ce film, présente pour la première fois cette période, a travers l'oeil d'un enfant. Sans volonté démonstrative affichée, mais par une grande simplicité et une réelle sincérité, Tian Zhuangzhuang montre la cruauté et l'absurdité d'un système terriblement répressif. Cependant, pour comprendre tous les éléments, de l'histoire, il est utile au spectateur de connaitre auparavent l'histoire de la politique Chinoise des années 50-60. Il n'en reste pas moins un film brillant et une référence du cinéma Chinois des dix dernières années. Pour le réalisateur, filmer était un cauchemar dès le début décembre 1991, acccusé et dénoncé par des lettres anonymes, de "s'opposer au parti communiste et socialiste" dénonciation envoyées jusqu'à la Réception Comité Central ou au Ministère de Radiodiffusion. Ces protestations, et dénonciations, avaient pour but de mettre fin au tournage, remontées jusqu'au Ministère de Propagande, finalement rien ne s'est passé. Quand le tournage du film a été achevé, les envois de lettres anonymes, ont reprit... Les négatifs ont été passé en contrebande au Japon. Et la post-production (montage) au Japon, a été interdite, une année plus tard, le montage a pu être achevé grace à l'aide d'une société Hollandaise, et primé à Cannes en 1993. Après celà, le gouvernement Chinois, a boycotté le festival de Tokyo, ou le "Cerf-volant Bleu" était présenté (remportant le prix du meilleur film, et de la meilleure interpretation féminine). Le gouvernement Chinois, ayant fait comprendre à Tian Zhuangzhuang, qu'il n'était pas le bienvenue en Chine. Sans l'explication officielle, le film a été interdit en Chine après que le tournage ait été terminé, et on a interdit Tian de quitter le pays. Le résultat est un film à ne pas manquer par ceux qui veulent comprendre la Chine de Mao. Bien que perspicace cet vue de la Chine de l'époque de Mao, n'est en aucun cas un documentaire.
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